2020 - série "Drolatiques-urban"
40x30 acryl/papier 300gr
L’idée d’associer des éléments architecturaux à des figures hybrides ouvre un dialogue entre la rigueur géométrique de la ville et l’exubérance des formes grotesques. Voici quelques pistes pour enrichir ton texte de présentation : 1. La ville comme structure et matrice du monstrueux L’urbanisme est une grille, un cadre, une contrainte. Mais derrière cette rigidité surgissent des anomalies : des interstices oubliés, des bâtiments en mutation, des traces d’usages détournés. Ces espaces sont le terreau des figures hybrides, qui semblent émerger comme des excroissances du réel, comme si la ville elle-même enfantait ses propres chimères. 2. Stratification et palimpseste visuel Les « Songes drolatiques » de Pantagruel puisent dans une tradition d’accumulation de formes et de métamorphoses. La superposition de ces créatures sur des paysages urbains fragmentés évoque une archéologie du regard : la ville se lit en couches, entre traces du passé, transformations présentes et projections imaginaires. 3. Figures grotesques et mutation des espaces Les figures grotesques, par leur corps composites et exagérés, évoquent l’architecture en mutation. Fenêtres comme yeux, façades comme visages, enchevêtrements de formes où l’humain et le bâti se confondent. La ville devient organisme, avec ses excroissances, ses cicatrices, ses hybridations. 4. Zones de transition et interstices comme terrains d’apparition Les no man’s land urbains – terrains vagues, chantiers en suspens, interstices entre bâtiments – deviennent des scènes où ces figures peuvent surgir. Elles incarnent le refoulé de la ville, ses marges, ses altérités.























